Quand la montagne devient fil et le vide complice
Un portfolio sur l’art de la highline entre cimes abruptes et vertige maîtrisé, en immersion dans les Alpes romandes.
Les sessions de highline à Leysin et Mauvoisin invitent à la lenteur du geste et à l’intensité de la présence. Entre la Tour d’Aï et la Tour de Mayen, ou suspendus au-dessus des eaux du barrage, les funambules modernes évoluent entre deux mondes : celui du granit et celui de l’air.
- Photographer: Dave & Nina
- Pays: Suisse
- Continent: Europe
- Juillet 2021
Highline alpine à Leysin – 600 m d’engagement
Entre deux sommets vaudois, la sangle s’étire sur 600 mètres, à 300 mètres du sol. La montagne devient terrain d’expérimentation mentale et physique, face aux Dents du Midi et au panorama alpin.
Mauvoisin – Ligne suspendue sur le miroir d’un barrage
Au-dessus de la retenue turquoise, le câble se tend. Moins longue, plus intime, la ligne épouse la topographie du canyon et devient sculpture flottante.
Racines alpines et éclats d’été
Autour des lignes, la montagne respire : gentianes jaunes, nuées de nuages d’altitude, vent sec. Ces détails racontent l’ancrage humain dans une nature encore libre.